Vous portez une bombe à retardement ! - Nouvelle Page Santé

Vous portez une bombe à retardement !

Chers amis,

Voir le mal partout n’est pas dans ma nature.

Pourtant, celui-là est vraiment partout.

Il nous empoisonne TOUS chaque jour un peu plus.

Aussi dangereux qu’invisibles, j’ai nommé : les perturbateurs endocriniens.

Phtalates, bisphénol A, parabènes…

Selon l’OMS :

« Un perturbateur endocrinien est une substance, ou un mélange de substances, qui altère les fonctions du système endocrinien et de ce fait induit des effets néfastes dans un organisme intact, chez sa progéniture ou au sein de (sous-)populations. »

Ces substances sont donc capables d’interférer avec notre système hormonal.

Sachant que ce dernier est le régulateur de fonctions aussi variées que la croissance, la reproduction, le comportement, le métabolisme, le système digestif et nerveux, je vous laisse imaginer à quel point il est important de le préserver.

Les perturbateurs endocriniens envahissent notre organisme de nombreuses façons : par ingestion, inhalation ou au contact de notre peau.

Ce qui est inquiétant c’est qu’on les retrouve partout !

Dans nos aliments, dans nos produits ménagers, dans l’habitacle de nos voitures, dans nos vêtements, dans les peintures de nos habitations, dans l’eau que nous buvons, dans nos cosmétiques…

Des centaines de produits sont suspectés d’être des perturbateurs endocriniens.

J’aimerais vous en donner une liste précise mais elle n’est pas vraiment publiée en tant que telle.

Le cadre réglementaire est extrêmement complexe.

L’encadrement des substances chimiques est régi par le règlement REACH qui s’applique dans tous les États membres de l’UE. Il est censé répertorier les perturbateurs endocriniens.

Problème : un autre règlement, le règlement CLP, vient compliquer la chose.

En effet, même s’il impose un étiquetage spécifique pour les substances toxiques dont certaines sont des perturbateurs potentiels, il exclut certains produits (aliments, compléments alimentaires, dispositifs médicaux, médicaments, cosmétiques) qui relèvent de réglementations sectorielles spécifiques.

Un vrai casse-tête !

Sachez tout de même que 800 substances sont avérées ou suspectées d’être des perturbateurs endocriniens.

La symphonie hormonale

Le système endocrinien agit comme un chef d’orchestre.

Il donne le « la » aux glandes et aux organes qui suivent la partition et sécrètent des hormones : ovaires/testicules, thyroïde, hypophyse ou pancréas.

Les hormones informent nos cellules de la marche à suivre pour maintenir notre équilibre, on appelle cela l’homéostasie.

Grâce à elles, notre température corporelle, notre glycémie, notre pression sanguine, notre rythme cardiaque s’adaptent aux circonstances.

Nos hormones permettent aussi la croissance du fœtus, du squelette et des muscles, le déclenchement de la puberté, le développement de notre cerveau, nos variations d’humeur et notre digestion.

Imaginez la catastrophe si ces messagers devenaient fous et transmettaient des consignes sans queue ni tête !

3 stratégies d’usurpation

Comment agissent les perturbateurs endocriniens ?

  • Ils imitent l’action d’une hormone naturelle (exemple : la cortisone) provoquant la réponse de l’organisme à cette hormone (exemple : sécréter du cortisol).
  • Ils perturbent la production ou la quantité d’hormones délivrées.
  • Ils perturbent les récepteurs, les protéines des cellules chargées de recevoir le message hormonal.
  • Ils perturbent le transport d’une hormone dans l’organisme.

Personne n’est à l’abri

La diffusion de ces substances est si généralisée que nous pouvons aujourd’hui considérer que nous sommes tous contaminés à différents degrés.

De nombreuses études le prouvent.

Par exemple, l’étude européenne Helix1 ou celles menées par Santé Publique France2.

La présence de 45 produits chimiques dans le corps de femmes enceintes de six pays européens et de leurs enfants a été établie lors de ces études.

Les deux tiers de ces substances ont été retrouvées dans 90 % des personnes suivies.

Plus de 90 % des enfants ont été testés positifs à plusieurs PCB3, à des dérivés de DDT4, à et à des composés perfluorés5.

Toutes ces substances sont des perturbateurs endocriniens.

99 % des femmes enceintes en France sont empoisonnées aux phtalates6 !

On trouve du chlordécone, un pesticide largement utilisé pour la culture des bananes chez la quasi-totalité de la population antillaise.

Personnellement cela m’effraie et me révolte !

Nous portons tous une bombe à retardement

Pour que vous mesuriez les dégâts causés par certains perturbateurs endocriniens, je vais en lister quelques-uns très courants et vous en décrire les effets.

Le DDT

Cet insecticide désormais interdit et classé « probablement cancérogène pour l’Homme » (Groupe 2A). Il favorise le cancer du foie, du testicule, du sein entre autres.

Il a pollué à long terme les sols, les océans, les plantes et notre chaîne alimentaire.

Des études7 ont démontré que les fillettes exposées au DDT durant leur enfance, mais qui ne le sont plus à l’adolescence (par exemple après avoir quitté un pays très exposé) sont plus sujettes à une puberté précoce que celles qui sont restées dans leur pays.

Cinquante ans plus tard, les femmes exposées au DDT in utero ont toujours quatre fois plus de risques de contracter un cancer du sein que les autres8.

Le bisphénol A

Il est employé comme composant plastique depuis les années 1930.

Il sert à fabriquer les biberons, les contenants alimentaires, les DVD, les portes de réfrigérateur

Dans les années 1990, on a découvert qu’au contact de la chaleur ou de détergents, ses molécules pouvaient migrer dans les aliments qu’il contenait.

Les œstrogènes des femmes et les androgènes chez les hommes en sont alors perturbés.

Le bisphénol est fortement suspecté de causer des cancers du sein et de la prostate mais aussi de favoriser le diabète, l’obésité et des troubles du comportement.

Le bisphénol A est interdit dans les biberons depuis 2010, et dans les contenants alimentaires en France depuis 2015, mais il est encore présent dans beaucoup de produits d’importation. En réalité, nous en ingérons tous les jours.

Une étude française publiée en 2017 a montré que le bisphénol A était présent dans les urines de 96 % des femmes enceintes9.

Les pesticides

Le plus célèbre d’entre eux est sans doute le glyphosate, un herbicide très largement utilisé tant par l’industrie agro-alimentaire que par les particuliers dans leurs jardins.

Déjà classé comme « cancérogène probable » par le Centre international de recherche contre le cancer en 2015, le glyphosate a également des effets de perturbateur endocrinien favorisant le risque de fausse couche10.

En 2013, l’Autorité européenne de sécurité des aliments a étudié 287 pesticides toujours en vente sur le marché11.

101 d’entre eux affectent notre thyroïde et 97 autres ont des effets neurotoxiques.

Certains ont des effets sur le développement du cerveau des enfants.

Ils sont associés à une baisse de QI, et à un risque accru de maladies neuro-développementales, comme les troubles de l’attention et des troubles du spectre de l’autisme.

Je ne vais pas entrer dans les détails plus avant, car la liste serait trop longue et déprimante.

Pour finir j’évoque rapidement :

  • les phtalates que l’on trouve dans les jouets, le matériel médical, les peintures et les cosmétiques ;
  • les parabènes employés comme conservateurs dans les produits d’hygiène, les cosmétiques et les médicaments ;
  • le triclosan, un antibactérien, également présent dans nos cosmétiques ;
  • les filtres UV (benzophénones) présents dans nos crèmes solaires, mais aussi dans d’autres produits de la vie courante pour les empêcher de se dégrader à la lumière du soleil.

Sortir du cercle vicieux ?

Soyons clairs, il est quasiment impossible d’échapper aux perturbateurs endocriniens.

Certes, à titre préventif, vous pouvez opter pour :

  • une alimentation bio ;
  • des vêtements en matières naturelles ;
  • des produits ménagers naturels (vinaigre blanc, bicarbonate de soude, citron, huiles essentielles, savon noir…) ;
  • des cosmétiques bios ;
  • une limitation des plastiques dans votre quotidien.

Mais, ce ne sera pas suffisant pour les éviter.

En revanche, ce que vous pouvez faire, c’est les évacuer de votre organisme le plus efficacement possible avant qu’ils ne fassent trop de dégâts.

Une détox s’impose !

Je ne vais pas vous détailler toutes les méthodes de détox, mais je souhaite porter votre attention sur les chélateurs.

Leur utilisation vise à désintoxiquer l’organisme des substances nuisibles.

Plus précisément, il aide le corps à éliminer les toxines rebelles par des voies naturelles (urine, bile…).

Les agents chélateurs peuvent être naturels comme la chlorella (une algue d’eau douce) par exemple.

L’agent chélateur se combine avec la substance toxique et donne un complexe totalement stable, inactif, non toxique et soluble.

Dans une étude réalisée sur des patients atteints de diverses endocrinopathies (prédiabète, hypothyroïdie et ostéoporose), un traitement à base de chélateur a permis de guérir certains d’entre eux sans avoir recours à un autre traitement spécifique.

Parmi les grands détoxifiants n’oubliez pas aussi les fruits et légumes !

Ainsi la pectine contenue dans la pomme emprisonne les matières toxiques parasitant l’intestin et les évacue hors de l’organisme.

Le miso, cette pâte de soja fermentée renferme une substance (le zybicolin) capable d’absorber les métaux lourds et les éléments radioactifs.

Enfin, le Chardon-Marie est un puissant purificateur et détoxifiant naturel du foie, organe le plus sollicité dans la détoxification de l’organisme.

Espérons qu’un jour prochain le monde cessera de marcher sur la tête et qu’on trouvera le moyen de développer l’économie sans nous empoisonner, nous ou la nature.

Prenez soin de vous, mes amis.

À bientôt,

Laurent des Éditions Nouvelle Page

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Sources :

Merci de ne poser aucune question d’ordre médical, auxquelles nous ne serions pas habilités à répondre.

En soumettant mon commentaire, je reconnais avoir connaissance du fait que les éditions Nouvelle Page pourront l’utiliser à des fins commerciales et l’accepte expressément.

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Dr Bertrand Pihouée
Dr Bertrand Pihouée
3 années il y a

Dans vos articles, il serait plus prudent de ne pas citer, en ce moment, l’OMS qui brille par son incompétence et imprévision, Merci

Lagrandcourt Jeanne
Lagrandcourt Jeanne
3 années il y a

On associe trop souvent la banane antillaise au chlordécone. S’il est vrai que par le passé, les plantations étaient traitées au chlordécone et que les sols en sont encore imbibés, la partie comestible du fruit protégée par une peau très, trés épaisse est totalement saine.En effet, la banane est un fruit et non un légume racine, qui est produit sur des régimes tout en haut de la plante. Ces régimes de bananes sont coupés alors que les fruits sont totalement verts. Chaque « main » de banane est lavée abondamment avant d’être conditionnée. A cause de mauvaises informations, la banane antillaise qui… Lire la suite »

Briche
3 années il y a
Répondre à  Lagrandcourt Jeanne

Merci pour cette info, je chercherais désormais les bananes antillaises pas toujours présentes sur les étales de nos grandes surfaces au détriment des bananes dollar.Grace à cette info je réfléchirais à mon mode de consommation merci!!!

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