Mutation du coronavirus : une bonne et une mauvaise nouvelle - Nouvelle Page Santé

Mutation du coronavirus : une bonne et une mauvaise nouvelle

Le virus de la Covid-19 a muté.

Rien d’étonnant à cela, c’est le propre des virus que de se transformer pour s’adapter à l’espèce humaine, en espérant ainsi survivre.

On estime ainsi que le coronavirus muterait, de manière normale, 2 à 3 fois par mois[1].

S’agit-il seulement de débat pour épidémiologistes émérites ? Loin de là, car ces mutations ont des conséquences directes pour l’Homme.

Elles influent notamment sur la contagiosité du virus, mais aussi (et c’est plus surprenant), sur notre capacité à réussir à le combattre avec un vaccin.

Bien sûr, il est impossible de savoir comment ce virus va muter à l’avenir.

Mais nous pouvons d’ores et déjà tirer quelques enseignements des mutations ayant eu lieu.

Première mutation

Une première mutation, appelée souche D614G par les scientifiques, a été découverte en janvier en Allemagne peu de temps après avoir fait son apparition en Chine.

Dès le mois d’avril, cette souche s’est répandue aux Etats-Unis, au Canada et jusqu’en Australie.

Elle est aujourd’hui la souche majoritaire de la Covid-19[2].

Sa caractéristique principale est qu’elle est plus contagieuse que la version initiale du SARS-CoV-2 : jusqu’à 8 fois plus d’après certaines recherches[3]. Cela s’explique sans doute par le fait que la charge virale des personnes infectées par cette souche est beaucoup plus élevée.

Autre signe caractéristique : la mutation D614G se fixe de préférence sur les voies aériennes supérieures, le nez et la gorge.

C’est la raison pour laquelle la deuxième vague a entraîné des symptômes différents de la première : des pertes du goût et de l’odorat ainsi que des maux de gorge.

En revanche, cette souche touche moins les poumons et est donc moins meurtrière que la souche originale[4].

Deuxième mutation : 3 problèmes

Une mutation plus récente a été détectée en Ecosse cet été, il s’agit de la souche N439K.

Moins répandue, pour le moment, que sa cousine, on la retrouve principalement en Europe continentale et aux États-Unis.

Premier problème : elle est particulièrement meurtrière.

Mais en plus, cette mutation touche une zone sensible du virus : la protéine Spike[5]. Cela a deux conséquences.

D’abord ce virus n’est pas neutralisé par les anticorps des personnes ayant déjà été infectées par la Covid-19. Autrement dit, vous pourriez être contaminée une deuxième fois par cette autre souche.

Ensuite, les vaccins en cours de développement ciblent justement cette protéine Spike car elle est au cœur du mécanisme de l’infection. C’est en effet elle qui permet au virus de pénétrer dans l’organisme.

Les vaccins en cours de développement cherchent donc à imiter cette protéine Spike.

Problème, si cette protéine subit des modifications, les vaccins risquent de ne plus être efficaces contre la Covid…

Les vaccins Covid sont-ils voués à l’échec ?

Avec un tel scénario, pour être efficacement protégés il faudrait donc se revacciner tous les 6 mois environ, au fur et à mesure des mutations.

Cela ferait du vaccin Covid un vaccin similaire à celui de la grippe, qu’il faut refaire chaque année et dont l’efficacité est plus que limitée.

Un sacré pari !

Notre organisme, plus fort que les virus !

Ce tableau biologique est peu réjouissant… Et pourtant, nous pouvons être rassurés, car le corps, lui, a tout prévu !

La machine immunitaire est en effet complexe, et elle ne se limite pas aux défenses immunitaires immédiates (les anticorps), développées au contact du virus.

Une récente étude a montré que nous pourrions être immunisés contre la Covid pendant des années, voire des décennies[6].

Grâce à des défenses dites « retardées », liées aux lymphocytes T (pour Thymus, l’organe dans lequel la maturation des défenses s’achève). Ces défenses resteraient efficaces beaucoup plus longtemps que les anticorps directs.

Cela signifie qu’une grande partie de la population bénéficierait ainsi d’une protection large, développée grâce à une infection par d’autres virus, et efficace contre le coronavirus.

C’est sans doute là que se trouve l’explication aux formes très peu symptomatiques qu’ont développées les enfants et de nombreuses personnes testées positives mais sans symptômes.

C’est une bonne nouvelle pour tous ceux qui ont été contaminés lors des 2 premières vagues mais aussi pour ceux qui ont de bonnes défenses immunitaires !

La solution miracle du vaccin à laquelle on veut nous faire croire n’en est donc sans doute pas une.

En revanche, prendre soin de votre système immunitaire, comme je le répète depuis des mois, est, elle, une solution viable.

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Sources :

Merci de ne poser aucune question d’ordre médical, auxquelles nous ne serions pas habilités à répondre.

En soumettant mon commentaire, je reconnais avoir connaissance du fait que les éditions Nouvelle Page pourront l’utiliser à des fins commerciales et l’accepte expressément.

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Gianni Raccaro
Gianni Raccaro
3 années il y a

Bonjour à toute votre équipe. D’après certains commentaires qui ont subitement disparu, il semblerait que le vaccin contre la fièvre-jaune produirait des anticorps partiellement susceptibles de nous protéger du CoViD-19. Info ou intox?

Olivier P.
Olivier P.
3 années il y a

Bonjour,
Merci pour cet article intéressant.
Si je comprends bien, la meilleure défense qu’on peut avoir serait d’attraper un rhume classique assez inoffensif, pour développer les défenses immunitaires adéquates ?
Il y a des recherches a ce sujet ?
Ce serait la plus belle sortie de crise sanitaire possible !
Bien cordialement,

Abderrahman Lhrizi idrissi
Abderrahman Lhrizi idrissi
3 années il y a

Quel plaisir de lire une analyse qui correspond exactement à mes « croyances  » dans la matière. Merveilleux. Je ne suis pas seul . Aussi on remarque que vous ne faites pas partie des « escrocs  » de la médecine. Que dieu vous protège.

SCHMITT JEAN CLAUDE
SCHMITT JEAN CLAUDE
3 années il y a

bonjour, depuis des années mon épouse et moi nous renforçons nos défenses immunitaires par les produits de la ruche:miel gelée royale ainsi que de la vitamine d3 et de la vitamine b6 associée à du magnésium. un demi citron pressé bio et une grande cuillière d’huile d’olive ou de colza ou de noix la veille un jus de légumes composé de carottes concombre et courgette bio celà sur recommandation de sa naturopathe. depuis trois ans je n’ai pas vu un seul médecin et evidemment de l’exercice physique marche en foret tous les jours jusqu’à là cesmoyens me permettent d’échapper à… Lire la suite »

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