Demain, j'arrête ! - Nouvelle Page Santé

Demain, j’arrête !

Chers amis, ne nous voilons pas la face.

Pendant le confinement, nos petits travers envahissent notre quotidien.

Le verre de vin du soir arrive de plus en plus tôt.

Les pauses cigarettes se multiplient.

Sans parler de nos autres manies.

Et avant qu’on s’en aperçoive, l’habitude est devenue une addiction !

Le paradis perdu

Notre bien-être trouve son origine dans notre cerveau.

Les fées dopamine, sérotonine et endorphine se sont penchées sur nous avant même le berceau.

En effet, durant la vie intra-utérine, le fœtus baigne dans une béatitude chimique.

Mais la félicité ne dure qu’un temps.

La naissance est un choc, une confrontation à l’environnement.

Pour survivre il faut s’adapter : première respiration, frissons, lumière et bruits.

Après, la nostalgie du paradis perdu ne nous quitte jamais vraiment.

C’est le terreau de nos futures addictions : la recherche effrénée du bien-être.

Être confiné, c’est naître à nouveau

Quand on se retrouve confiné, qui plus est dans un climat social, sanitaire et économique anxiogène, on est comme un nouveau-né.

On doit s’adapter à un autre mode de vie, fait de solitude, de questions et d’angoisses.

Le tabac, l’alcool, les psychotropes et le jeu murmurent à notre oreille. De plus en plus fort !

Ce qui nous guette alors, c’est de passer d’une consommation occasionnelle à une addiction.1

La grande illusion

La dopamine est un neurotransmetteur impliqué dans le phénomène de la récompense.

Elle nous procure du plaisir lorsque nous faisons des actions nécessaires à notre survie : manger, boire, avoir des rapports sexuels.

L’addiction, elle, repose sur un système pervers basé sur la récompense et la frustration.

Car à la seule perspective d’une récompense (l’odeur d’un bon plat), la dopamine est libérée.

Le tabac, l’alcool déclenchent ce même signal, sauf que la récompense (le bénéfice vital de l’alimentation, par exemple) ne vient pas.

Votre cerveau, frustré, veut retenter sa chance.

Pire encore, au bout d’un moment, il croit que le signal EST la récompense, et donc que le tabac et l’alcool sont aussi indispensables à sa survie que la nourriture.

Or, la hausse de la dopamine entraîne une baisse de la sérotonine. Autrement dit, une diminution du bien-être.

La solution ? Récompensez-vous vraiment !

Prenez soin de vous, procurez à votre cerveau une récompense tangible.

Luttez contre :

  • les angoisses

Relaxez-vous, méditez, respirez.

Même 10 minutes par jour, ce qui compte, c’est la régularité.

  • l’ennui, l’inactivité

Sortez, bougez, créez, changez-vous les idées.

Profitez de l’heure de sortie autorisée pour vous aérer, si possible au contact de la nature.

Consacrez 40 minutes 3 fois par semaine à une activité physique.

Soyez créatifs : peinture, dessin, coloriage, musique, écriture, décoration…

  • L’isolement

Échangez, jouez, riez.

Les réseaux sociaux nous permettent mille expériences enrichissantes.

Participez à des forums en ligne, créez un blog, échangez sur des sujets qui vous intéressent, jouez en réseau avec vos amis et votre famille.

  • la perte de repères

Ritualisez, triez, organisez.

Levez-vous et mangez à heures fixes, planifiez vos activités : plages de travail, de loisirs, de détente.

Puis, réduisez votre consommation de substances nocives d’une unité par jour (1 cigarette, 1 verre d’alcool, 1 heure de jeu).

C’est tout à fait réalisable et vous y tenir vous rendra fier !

L’« hormone du bonheur » à la rescousse

Boostez votre sérotonine :

  • Prenez soin de votre intestin (il produit 95 % de votre sérotonine), en soutenant votre flore avec des aliments riches en fibres et/ou en probiotiques comme les céréales, le soja, les pois chiche, les bananes, le curcuma, le chocolat noir, les aliments lacto-fermentés (choucroute ou jus de Breuss).
  • Faites une cure de Griffonia simplicifolia (tryptophane contre le stress) : 250 mg à 500 mg par jour pendant les repas (au maximum : 1 200 mg). Cette plante grimpante d’Afrique de l’Ouest est riche en 5-HTP, un acide aminé favorisant la sécrétion de sérotonine. C’est un vrai anxiolytique naturel !!

attention : ne pas associer à des antidépresseurs, au millepertuis, à la gentiane. La griffonia est déconseillée aux femmes enceintes et allaitantes, aux enfants et aux personnes présentant une sclérodermie.

  • Complémentez-vous en vitamine D et magnésium dont la plupart d’entre nous sommes chroniquement carencés.
  • Testez la luminothérapie : 30 minutes par jour avec une lampe à 10 000 Lux.

Agissez sur vos émotions

Essayez les fleurs de Bach.  Isolées par le Dr Bach dans les années 1930, ces extraits liquides de plantes contribuent à rééquilibrer les 38 émotions négatives qui nous minent au quotidien.

Voici ma sélection spéciale confinement :

  • Walnut (fleur de noyer) accompagne le changement.
  • White chesnut (marronnier blanc) calme la rumination mentale.
  • Impatiens (impatience), contre l’impatience et la nervosité.
  • Chesnut bud (bourgeon de marronnier) contre les rechutes.
  • Cherry plum (Prunier Myrobolan, Prunus cerasifera) contre la perte de contrôle.

Pensez aussi aux huiles essentielles, en particulier au pin sylvestre (Pinus sylvestris) et à l’eucalyptus radié (Eucalyptus radiata), qui sont oxygénants et renforcent la volonté; à la lavande (Lavandula vera), qui calme le système nerveux; et au laurier noble qui redonne confiance en soi.

Respirez directement au flacon une de ces huiles essentielles ou un mélange de celles-ci.

Un bon coup de kudzu

Selon plusieurs études2, le kudzu (Pueraria lobata), ou vigne japonaise, est efficace contre les addictions.

Source d’isoflavones concentrés, il aurait une puissante action anti-inflammatoire et détoxifiante sur le système nerveux central, réduisant les symptômes d’addiction.

Vous pouvez opter pour deux formes différentes :

  • En comprimés d’extraits normalisés (avec au moins 8 % d’isoflavone) : 500 mg 3 fois par jour.
  • Ou en extrait fluide : 60 gouttes dans un verre d’eau, 3 à 6 fois par jour.

Important : L’usage de kudzu est déconseillé aux femmes ayant des antécédents personnels ou familiaux de cancer de sein. Les femmes enceintes ou allaitantes doivent demander un avis médical.

L’avantage du confinement, c’est de nous placer face à nous-mêmes.

Profitons-en pour décider d’en finir avec nos addictions.

Qui sait, cette parenthèse est peut-être une chance ?

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Sources :

Merci de ne poser aucune question d’ordre médical, auxquelles nous ne serions pas habilités à répondre.

En soumettant mon commentaire, je reconnais avoir connaissance du fait que les éditions Nouvelle Page pourront l’utiliser à des fins commerciales et l’accepte expressément.

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Joseph Diouf
Joseph Diouf
3 années il y a

j’apprends toujours de vous et je suis à la lettre ce que vous me conseillez

Joseph Diouf
Joseph Diouf
3 années il y a

quand j’avale je sens quelque chose à la gorge à droite. Des boutons apparaissent aussi sur ma langue et disparaissent car je me brosse les dents après avoir mangé. Je veux savoir ce qui m’arrive

Joséphine Bleu
3 années il y a

Bonjour,
Je vous remercie pour cet article et pour les nombreux autres.
Pour compléter l’information sur le kuzdu, je tenais à vous mettre en garde ainsi que vos lecteurs à l’effet très amplificateur de cette plante (si on boit un verre de vin avec le kuzdu il peut en paraitre 2 voir 3 si pris à jeun).
Le kuzdu peut par ailleurs avoir un effet paradoxal dangereux.
Merci de votre attention. Très belle continuation à tous.

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